Mars 95 assure depuis près de deux décennies des mesures de « réparation pénale ». La Réparation pénale est une mesure éducative prononcée à l’égard d’un mineur, auteur d’une infraction pénale, à qui l’on propose de s’engager dans une démarche de réparation, sur une durée de 3 à 6 mois.

Accompagné d’un éducateur du Service d’Investigation et de Réparation Pénale, le jeune s’engage dans une démarche individuelle de réflexion et participe à des échanges / débats sur des thèmes en lien avec son délit et son positionnement face à la loi.

L’objectif de cette démarche est de responsabiliser le mineur en l’aidant à évaluer les conséquences de ses actes vis-à-vis de lui-même, de sa famille, de la victime et de la société.

Mars 95 active régulièrement son réseau de partenaires (collectivités locales, services publics, associations caritatives, humanitaires, socio-culturelles…) afin de proposer au mineur un lieu d’accueil pour son activité, en lien avec le projet défini et si possible avec le délit commis. »

 » Le 29 Avril 2019, La Députée de la 4ème circonscription du Val d’Oise, Naïma MOUTCHOU, est intervenu auprès de jeunes mineurs relevant de mesures de réparation pénale, aux côtés du responsable de la caserne des Pompiers de Sannois et du directeur du SIRP.

C’est devant un groupe de 7 jeunes ayant commis des infractions allant du refus d’obtempérer à mise en danger d’autrui en allumant des feux aux abords d’établissements scolaires, que Madame La Députée a rappelé l’importance de la loi et des institutions républicaines. Elle a largement insisté sur le respect des fonctionnaires de police et des pompiers qui ont pour mission première de nous protéger. L’élue de la république, également membre de la commission des lois à l’assemblée nationale et avocate de formation, a insisté auprès des jeunes pour qu’ils soient des citoyens acteurs du changement dans le respect des lois régissant notre société. Elle a passé un message clair : toute personne a le droit de manifester, dans le cadre de la loi, de manière pacifique et légale. Les jeunes sont repartis de cet atelier, après avoir échangés avec les trois intervenants, avec un autre état d’esprit. »